Un succès plus que mérité pour une USM qui a osé face à une USBG dans un jour sans. Les hommes de Tarek Thabet ont manqué de présence et de réussite à domicile
Sans ses trois joueurs brésiliens qui sont des joueurs cadres et de vrais piliers de la formation et qui ont «refusé» de jouer le match d’hier apparemment pour des raisons financières, l’USBG a été l’ombre d’elle-même face au leader provisoire et incontestable du championnat (l’USM) et n’a pu lui faire face essuyant un revers cuisant et inhabituel à domicile. Les Usémistes de l’imperturbable coach Lassaâd Jarda, imbattables jusqu’ici en 11 matches avec 7 victoires et 4 nuls, ont continué brillamment leur bonhomme de chemin avec un huitième succès en terre benguerdanaise réputée pourtant comme une arène difficile où il est ardu, pour ne pas dire impossible, de sortir vainqueur avec autant de facilité comme l’ont fait les coéquipiers de Zied Machmoum. Amoindris, moralement pas visiblement au top, les protégés de Tarak Thabet ont encaissé un premier but dès la douzième minute de jeu, ce qui n’est pas dans leur habitude de se faire doucher aussi froidement d’entrée de jeu.
Le Libyen Mohamed Mikari, alias Talhat Rezk, perce sur le côté gauche avec une facilité déconcertante, trouve le temps de s’inflitrer et de centrer au millimètre pour un certain Anthony Okputo qui reprend de la tête sans être gêné, lui aussi le moins du monde, dans les filets de Bilel Souissi impuissant (12e).
C’était effectivement de mauvais augure pour les locaux et une réelle aubaine pour les visiteurs qui ont senti que cette partie redoutable qu’ils craignant tant était à leur portée. Les Monastiriens ont conduit le match jusqu’à son issue à leur guise, passant la plupart du temps à endiguer et à annihiler les quelques assauts rageurs des «jaune et noir» avant de leur porter le coup de grâce sur l’un de ces contres qu’ils savent si bien orchestrer par Ali Amri après un double assist de Jelassi et l’inévitable Okputo (95e).
Hédi JENNY
